Abderrahmane – Ingénieur de production
Je suis ingénieur de production depuis 8 ans et j’ai principalement évolué pour des grands comptes du secteur bancaire.
J’ai commencé par du support applicatif puis j’ai évolué sur des projets de migration – de serveurs, de bases de données et d’applications.
J’ai intégré ATLANSE il y a 3 ans pour intervenir sur des projets avec une composante DevOps.
Je classerais mes missions selon différentes thématiques : l’intégration et le déploiement d’applications, le DevOps pour l’industrialisation, la sécurité qui est devenue incontournable, le support aux utilisateurs ainsi que les projets transverses.
L’intégration consiste à récupérer de l’équipe MOE les composants applicatifs à déployer sur les différents environnements en respectant les règles de mises en production (nommage et arborescence des fichiers, contraintes liées à l’exploitabilité et aux flux réseaux). Cette étape nécessite d’écrire des scripts (Python, Shell, Powershell) et d’extraire les variables liées aux environnements de production situées dans l’application. Je suis en charge de la mise en place de l’ordonnancement dans DollarUniverse des différents jobs (transfert de fichiers, sauvegarde de base de données, génération de reportings et envoi mail automatique). Je mets également en place les différents transferts de fichiers nécessaires pour permettre la communication entre les applications.
L’approche DevOps permet d’automatiser le déploiement des applications en utilisant Ansible, Jenkins, Artifactory et Git, de standardiser des plans de batch applicatif et de préparer le passage en architecture (Application as services) afin de simplifier l’étape de déploiement et de dimensionnement.
Depuis décembre 2013, la Loi de Programmation Militaire (LPM) impose aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV) notamment les Banques, le renforcement de la sécurité des systèmes d’information critiques. Certaines applications concernant le booking, la récupération des positions ou les produits exotiques ont été identifiées comme vitales et leur sécurité s’est vue renforcée. Pour ce faire, ces applications sont isolées sur des serveurs spécifiques, l’ensemble des flux est cartographié et la criticité de chaque flux est analysée. Les fichiers sont échangés via des briques SaaS, ils sont scannés et vérifiés avant d’être transférés. L’authentification a été renforcée avec la mise en place de la solution CyberArk.
Le support répond aux besoins des clients de disponibilité des applications. J’interviens dans l’identification et la résolution d’incidents et je m’assure que l’expérience utilisateur soit la meilleure possible en production. C’est pourquoi, je travaille avec des équipes en Inde, en France et à Montréal pour garantir une continuité de services 24h/24. J’accompagne également les migrations d’applications, de serveurs vers Weblogic, de base de données Oracle 12 vers Oracle 19, de version Windows vers RedHat.
Je travaille également sur différents projets transverses pour améliorer la qualité de support en mettant en place les moyens et les outils nécessaires afin de surveiller les applications (Nagios, Dynatrace) et d’anticiper les incidents (collecte des logs avec Kibana et création de dashboards pour faciliter l’étape d’analyse). J’analyse aussi l’impact des différents projets business sur la performance des applications et identifie les actions à mettre en œuvre : ajout de serveurs, tuning de configuration…
La première qualité qui me semble indispensable est la curiosité technologique. En effet, un ingénieur de production intervient aussi bien sur la partie Système que Base de données que DevOps… Ce n’est pas un expert mais il doit être capable de comprendre le fonctionnement global. Il est nécessaire de s’intéresser aux nouveautés, aux bonnes pratiques, aux retours d’expérience…
La résistance au stress est également une qualité requise pour occuper ce métier. La charge de travail, la disponibilité, le respect des délais de mise en production, les imprévus à gérer, la résolution des incidents et les astreintes régulières sont autant de facteurs pouvant générer du stress.
Il est nécessaire d’avoir un bon esprit d’analyse. Par exemple, lorsqu’un incident se produit, il faut identifier rapidement les questions à poser qui vont permettre de trouver une solution.
Etant le pivot entre les équipes infrastructure, développement et Business Analyst, l’ingénieur de production doit être un très bon communicant qui va permettre de fluidifier les échanges.
Côté technique, il faut connaître à minima une technologie par famille : base de données (Oracle, SQL ou Sybase), serveurs d’application (Weblogic ou Websphere..), ordonnanceurs (dollar universe ou controlM), systèmes (Windows ou Unix), scripting (shell, python ou perl).
Les contrôles et les tests de sécurité sont devenus un enjeu majeur pour les entreprises. Il devient indispensable de maîtriser quelques outils pour garantir la sécurité des développements dans une démarche d’amélioration continue des applications comme par exemple :
Le métier d’Ingénieur de production tend à évoluer vers le DevOps donc la connaissance d’Ansible pour l’automatisation et de Jenkins pour la création de pipelines est devenue essentielle.
Ce métier se développe rapidement. Il est en pleine mutation avec le DevOps, la sécurité, la data et il est nécessaire de se réinventer, de suivre les évolutions et de se former continuellement.
C’est un métier où on ne s’ennuie pas car on travaille sur différentes couches du système d’information : systèmes, bases de données, applications…
J’ai déjà travaillé avec les dirigeants d’ATLANSE par le passé et j’ai toujours apprécié leur côté humain. La communication est fluide, nous avons régulièrement des informations sur ce qui se passe dans la société que ce soit via des petits-déjeuners, des appels ou des outils comme WhatsApp ou l’Intranet.
L’équipe ATLANSE est à l’écoute de ses clients et de ses collaborateurs, ce qui lui permet d’être référencé auprès de grands comptes et de proposer des missions intéressantes à ses collaborateurs pour développer leurs compétences.